mardi 4 mai 2010

Brainstorming et progrès ne sont pas nécessairement compatibles

Normalement, si vous voulez faire un brainstorming efficace (ou une tempête de cerveaux pour les puristes), vous réunissez tout votre monde autour d'une table. Vous leur fournissez papier, crayon, dictionnaire, connexion Internet, ainsi qu'une bonne provision des quatre aliments créatifs : sucré, salé, alcool et caféine.

Ensuite, vous les laissez discuter, lancer des idées, manger, discuter, démolir les suggestions proposées, postillonner, trouver d'autres concepts, palabrer, boire, revenir aux anciennes idées, les tourner dans tous les sens, les modifier et, au final, parvenir à un accord.

D'ordinaire, l'exercice consomme beaucoup de temps, de chips, de jujubes, de pepsi, de café et de bière, mais hormis un égo froissé ou deux et quelques maux de tête, tout le monde s'en sort bien.

Présentement, je suis impliquée dans un brainstorming qui se déroule par courriel plutôt que face à face. Résultat: la quantité de junk food consommée est légèrement moindre, mais le truc s'étire sur des jours et des jours et menace de faire éclater ma boîte courriel (on approche des 100 courriels échangés... une bonne partie provenant de moi, grande gueule oblige). Toujours pas de consensus en vue...

Ah, le progrès!

4 commentaires:

Karuna a dit…

Brainstormer par courriels? On n'arrête pas le progrès!

Gen a dit…

Honnêtement, c'est pas l'utilisation la plus fructueuse qu'on puisse imaginer! lol!

Vincent a dit…

Les puristes exigent vraiment le terme "tempête de cerveaux"? C'est vraiment une expression très laide. Ça traduit à la lettre de l'anglais, mais c'est pas fameux. J'avais déjà entendu le terme "remue-méninges" pour traduire brainstorming et je trouvais ça bien mieux.

Gen a dit…

Ah ouais, c'est vrai! hihihihihi J'avais oublié la forme "remue-méninges" :)