vendredi 31 janvier 2014

Pour faire suite au billet d'hier

Bon, alors pour ceux qui ont manqué le jeu de devinette du billet d'hier, je vous annonce que le traitement aux hormones qui m'avait rendue malade comme un chien a au moins eu la gentillesse de faire son effet : me voilà enceinte de 13 semaines, d'un beau petit bébé qui a passé les tests prénataux comme un ou une chef (à son âge, pas évident de différencier!).

Et depuis que j'ai commencé à faire les annonces officielles, je découvre qu'il y a deux façons d’être enceinte.

On peut essayer de suivre toutes les recommandations émises par TOUTES les autorités ayant vaguement étudié le sujet. Le problème avec ça, c’est que toute femme a une mémoire limitée et une capacité encore plus limitée à lire de longues listes d’aliments/produits/autres interdits sans se décourager. Alors tôt ou tard, un jour, tandis que vous serez en train de manger tranquillement votre salade grecque avec feta pasteurisé (parce que les fromages mous, c’est dangereux pour la listériose, mais s'ils sont pasteurisés, ça semble ok), accompagnée d’un steak bien cuit (ce qui, pour moi, veut dire « trop cuit ») en sirotant une eau chaude parfumée à l’orange et à la cannelle (une chance que c’est bon), une fille qui n’a pas retenu les mêmes recommandations que vous lancera « Des tomates! Mais tu y penses pas! C’est prouvé qu’en trop grandes quantités, ça peut causer la pigmentation vaguement orange du petit orteil de ton bébé! ».

Et là, vous allez stresser pendant toutes les semaines qui restent à votre grossesse. (Ou jusqu'à ce que vous aillez consulté votre médecin ou une infirmière ou une source de renseignements fiables... C'est-à-dire ni Internet, ni une femme qui a été enceinte à l'époque où on lui conseillait de fumer pour que son bébé ne soit pas trop gros!)

L’autre option, c’est de choisir UNE source de renseignement (personnellement, j’aime le guide "Mieux vivre avec son enfant" gentiment fourni par le ministère de la Santé du Québec) et de s’y tenir. Comme ça, quand on vous lancera « T’as mis du lipstick! Ben là! Ça peut causer les lèvres minces chez le nourrisson roux de sexe masculin! », vous pourrez répondre « C’est pas écrit dans mon bouquin. » (Ouais, la grossesse et la religion ont cela en commun : vous finirez par vous fier aveuglément à un seul et unique bouquin! ;)

Soyons honnête, vous allez stresser pareil ensuite en repensant à tous ces dangers qu'on vous a signalés, mais personne va s’en douter.

Qu’est-ce qu’on ferait pas pour garder une réputation de zénitude! ;) (Hé, c'était dans mes résolutions 2014! ;)

Note : ce billet n'a pas été écrit suite au commentaire laissé hier par Idmuse (bien qu'il illustre parfaitement le genre de conseils dont on me bombarde depuis quelques jours... j'ai d'ailleurs l'intention de vous raconter les plus cocasses), mais plutôt alors que je venais de mettre, sans y penser, de la crème médicamentée sur un début de feux sauvage. Quelques recherches plus tard, j’ai découvert que les Français disent qu’il n’y a pas d’étude prouvant que cette crème cause des problèmes au fœtus et donc que les femmes enceintes peuvent l’utiliser. Les Américains, eux, disent qu’il n’y a pas d’étude prouvant que cette crème est sécuritaire pour le fœtus et donc que les femmes enceintes ne doivent pas l’utiliser. Les pharmaciens et médecins québécois semblent partagés. Présentement, j’en cherche un qui prend ses références sur les sites français, histoire d’être rassurée.

jeudi 30 janvier 2014

Histoire de beuveries

Ouais, ben, depuis le début décembre, c'est intense pour moi côté beuverie! J'vous mens pas, j'ai bien dû boire :

- 3 caisses de Perrier

- 4 bouteilles de jus de pomme pétillant

- plusieurs litres d'eau chaude aromatisée à l'orange et à la canelle

- d'innombrables théières de thé vert décaféiné

- et l'équivalent de la production annuelle d'une ferme laitière, sous forme de lait chaud à la vanille

Vous pouvez tirer vos conclusions dans 3, 2, 1... ;)

lundi 27 janvier 2014

Une tite semaine de vacances

L'an passé, quand l'été est arrivé, mon chéri et moi nous sommes dit que, puisqu'on avait tous les deux trois semaines de vacances, on allait en prendre juste deux et en garder une pour la fin janvier/début février, quand on est vraiment raplapla pis que le prochain férié arrivera pas avant le lapin de Pâques.

Sur le coup, ça a eu l'air d'une bonne idée. En plus, on pourrait ptêt en profiter pour rejoindre le reste de la classe moyenne dans le Sud...

Une fois au milieu de nos vacances estivales, l'idée a semblé pas mal moins brillante. Deux semaines, quand ça fait quelques années qu'on en prend trois, c'est court en mautadine comme période de repos! On était un peu (pas mal) déprimés en retournant au boulot.

En plus, quand on a commencé à réfléchir à ce que ça impliquait pour mon chum (et son allergie au gluten) que de passer une semaine dans le Sud, on a déchanté. Finalement, on pourrait toujours passer une semaine de vacances chez nous, à profiter de l'hiver, se gâter, se dorloter, écrire (pour moi), jouer à des jeux vidéos (pour mon chéri), etc.

En cette première journée de cette semaine de vacances si longtemps attendue, je vous dirais qu'on est finalement pas mal contents de notre décision. Après la folie des Fêtes, la pause est bienvenue! :)

Je sais pas si je vais bloguer régulièrement cette semaine... Ça dépendra de mon inspiration je suppose! ;)

En tout cas, là je vous laisse : m'en vais me faire un chocolat chaud et le boire en regardant un film! ;)

jeudi 23 janvier 2014

Cet impact qu'on ne réalise pas

Puisque j'ai parlé d'un bouquin de Martine Latulippe hier, il faut que je vous raconte...

Vous savez, des fois dans la vie on exécute des gestes qui nous sont routiniers, on prononce des paroles qui nous semblent banales, puis on découvre, souvent des années plus tard, que nous avons eu un gigantesque impact sur la personne qui a été l'objet de ces gestes ou de ces paroles. Martine a été pour moi cette personne qui a, sans le savoir, contribué à changer ma vie.

C'était à la fin de l'année 2007. Je venais de recevoir un courriel de la revue Alibis me confirmant l'acceptation de ma nouvelle "Le Double", si j'étais toujours intéressée (je leur avais envoyé le texte plus d'un an auparavant et, pour toutes sortes de raison, il était resté sur une tablette). Évidemment, j'avais sauté de joie!

Puis j'avais commencé la direction littéraire de la nouvelle, sous la houlette de Martine Latulippe. Et là je m'étais inquiétée. J'étais prête à faire les changements demandés (à ce moment-là, j'aurais changé tous les mots du texte juste pour avoir la chance de le publier!), mais je trouvais qu'il y en avait beaucoup. Était-ce normal? Est-ce que j'étais poche et que mon texte avait finalement été sélectionné juste parce que la revue manquait de matériel?

J'avais alors écrit un courriel à Martine, où je lui expliquais que c'était ma première expérience de publication et où je voulais savoir si la revue serait intéressée à lire à nouveau des textes de ma plume. Et Martine m'avait envoyé une réponse en forme de rayon de soleil, me disant qu'elle ne s'était pas doutée que c'était ma première expérience de publication et que, oui, des textes de ce niveau, la gang de la revue était très intéressée à en lire d'autres.

Cette publication dans Alibis, ainsi que les courriels échangés avec Martine, ce fut le déclencheur.

Jusque là, j'avais abandonné tout espoir d'écriture. Je travaillais 70 heures par semaine pour arriver à remplir mes obligations de nouvelle professeure au secondaire (et pour payer l'hypothèque de ma nouvelle maison). J'espérais arriver à me trouver, pour l'année suivante, une job d'enseignante au cégep, même si je commençais à comprendre que ce n'était pas un boulot pour moi. Que je n'avais pas, à long terme, la patience de materner une centaine d'étudiants. Que je ne comprenais pas leurs besoins, que je ne savais pas répéter de trois façons différentes, parce que j'avais toujours été une bollée, une chanceuse qui comprenait du premier coup, qui n'avait à peu près jamais, même à l'université, bûché sur une notion ou consulté un prof durant ses heures de bureau.

À la fin de l'année scolaire, en chômage pour l'été et forcée de me chercher un nouveau boulot (parce qu'un prof de secondaire sans brevet d'enseignement, c'est à peu près aussi bien traité qu'un vieux kleenex), j'ai relu les courriels de Martine. Contemplé le Alibis. Jasé avec mon chum à qui mon épuisement venait de faire passer une année infernale. Quand j'ai fait mes cv, je les ai délibérément axé sur mes emplois d'étudiante en secrétariat. Je savais que ce serait moins payant, mais que je récupérerais mes soirées et mes fins de semaine.

Puis je me suis assise devant mon ordinateur et j'ai écrit. Une histoire de vampires tout d'abord (hé oui, on en commet tous une un jour ou l'autre je pense). Puis le premier jet du Chasseur.

J'ai mis le blogue sur pied.

Et j'étais lancée.

Tout ça, grâce à une fée nommée Martine qui n'avait, de son point de vue, que travaillé la direction littéraire d'une nouvelle parmi d'autres.

J'espère que j'apprendrai un jour que j'ai été la Martine de quelqu'un moi aussi. :)

mercredi 22 janvier 2014

Les faits divers n'existent pas - Martine Latulippe

Je sais pas si vous connaissez Martine Latulippe. C'est une auteure aux allures de fée ou de charmant lutin qui a écrit un nombre effarant de livres pour enfant (un jour elle m'a dit à combien elle était rendue, mais j'ai été trop occupée à survivre au choc de l'annonce pour retenir le chiffre énoncé). C'est aussi l'une des directrices littéraires d'Alibis et, à ses heures, l'auteure de courtes nouvelles noires (publiées pour la plupart dans Alibis au cours des ans).

L'an dernier, elle a publié un volume regroupant une vingtaine de ces nouvelles sous le titre "Les faits divers n'existent pas". Et c'est à la lecture qu'on découvre à quel point ce titre est bien choisi. Les nouvelles du recueil, toutes très courtes (rarement plus de 2000 mots), se centrent en effet sur des personnages qui voient, à la faveur d'un événement fortuit, d'un accident banal, leur vie chavirer. On imagine très bien comment les journaux du lendemain résumeront ces histoires en une seule phrase, si même ils en parlent, mais durant notre lecture, on participe pleinement aux émotions des personnages, on comprend l'ampleur de leur drame.

Je ne peux pas vraiment vous résumer l'une des nouvelles : elles sont si courtes qu'en dévoiler le moindre détail anéantirait leur bel équilibre. Mais si vous voulez un exemple de l'écriture de Martine, allez lire "La maison blonde" texte finaliste du concours d'écriture Radio-Canada 211-2012, qui a été inclus dans le recueil. Vous pourrez y constater à la fois la profondeur des sentiments que Martine sait susciter, ainsi que la qualité étrangement lumineuse de son écriture, clarté sa plume ne semble jamais perdre, même lorsqu'elle explore les récits les plus noirs.

Je sais pas comment elle fait... Peut-être que c'est vraiment une fée ou un lutin!

En tout cas, si vous voulez découvrir une auteure adorée par les plus petits, mais peu connue des adultes, je vous suggère fortement ce recueil! :)

mardi 21 janvier 2014

Scène de bureau (29)

L'autre jour, alors que j'étais plongée dans mon travail, je reçois un courriel :

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De : Ancienne-Collègue-Adorable@Bureau-d'avocats-dont-j'ai-démissionné
À : Moi
Objet : Ton ancien poste

Allo Gen!
Ta remplaçante à ton ancien poste vient d'annoncer qu'elle démissionne. Les boss aimeraient bien que tu reviennes travailler pour nous. L'avocate qui a failli te rendre folle est partie. On serait super contents de te revoir.

Traduction : Les boss se sont aperçus que l'avocate était vraiment folle quand tu n'as plus été là pour faire sa job à sa place. Malheureusement, ta remplaçante n'a pas toffé notre rythme de travail de fous, alors là les boss voudraient que tu reviennes, mais en faisant faire le message par moi, ils évitent d'avoir à te promettre des hausses de salaire ou un meilleur traitement à l'avenir.

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De : Moi
À : Ancienne-Collègue-Adorable
Objet : Malheureusement...

Allo Adorable!
Mes anciennes collègues me manquent, mais je peux pas dire que je m'ennuie des boss. C'est vraiment gentil d'avoir pensé à moi, mais je suis pas encore remise du quasi burn-out que l'avocate folle m'a fait subir (alors que les boss restaient les bras croisés), alors je vais passer mon tour.

Traduction : J'veux pas être méchante parce que toi t'es gentille, mais... Jamais dans cent ans!

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De : Ancienne-Collègue-Adorable@Bureau-d'avocats-dont-j'ai-démissionné
À : Moi
Objet : S'te-plaît

S'te-plaît, s'te-plaît, s'te-plaît! Y'a une autre secrétaire qui est partie, on est vraiment dans la merde, il nous faut une secrétaire opérationnelle vite fait!

Ça se passe de traduction

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De : Moi
À : Ancienne-Collègue-Adorable
Objet : Désolée

J'suis désolée, mais c'est non.

Traduction : Des fois la vie offre des petites vengeances de même! ;)

lundi 20 janvier 2014

Six histoires dont vous êtes le héros

Le projet a germé dans la tête de Luc Dagenais. La première fois qu'il m'en a parlé, on dînait dans un Van Houtte du Vieux Montréal. Je travaillais encore avec mes avocats. Luc voulait écrire six histoires dont vous êtes le héros, à partir de la même prémisce, mais dans six genres d'écriture différents, avec six auteurs différents aux commandes. Ce midi-là, on avait cogité. Qui pourrait faire le policier, le fantastique, la science-fiction, l'horreur, la fantasy. Évidemment, on savait qu'il nous fallait Dave Côté pour la sixième "brume", le genre "inclassable"...

Il y a eu des changements d'assignation en cours de route, des gens qui n'ont pas pu se libérer, d'autres qui ont dû réduire leurs heures d'écriture...

Au final, on s'est retrouvé avec un trio de rouquines infernales (Isa Lauzon, Ariane Gélinas et moi), ainsi que Dave Côté, Jonathan Reynolds et, bien sûr, Luc Dagenais. Bref, une belle gang de fous!

On a tous abordé le projet avec une certaine légèreté. On voulait faire quelque chose de ludique. Nous amuser avec la structure du récit. Renouer avec les meilleurs aspects des "livres dont vous êtes le héros" qu'on avait tous lus à l'adolescence. Pas question d'utiliser des dés ou des systèmes de pointage, non. On a décidé de seulement donner des choix aux lecteurs... Beaucoup de choix!

Et nous voilà, presque trois ans après ce dîner chez Van Houtte. J'achève la direction littéraire sur la partie écrite par Luc (il a dirigé les autres, mais c'est toujours dur de se corriger soi-même). Les autres histoires sont prêtes. Martine Vignola du site "Gang de geek" a tenu à avoir l'exclusivité de la première entrevue avec les six auteurs du projet (je sais pas si elle s'attendait à rire autant, mais en tout cas on s'est pas ennuyés!) On n'attend plus que la prévente...

Et vos commentaires! On espère que vous aurez autant de plaisir à lire ces histoires que nous en avons eu à les écrire!

jeudi 16 janvier 2014

Le temps des Fêtes se poursuit

Avec les années, j'ai constaté quelque chose : le temps des Fêtes, par chez nous, avec tous les excès que ça comporte, ce n'est jamais terminé avant la fin janvier.

Pourquoi? Ben tout simplement parce que mon papa adoré est venu au monde un 15 janvier et mon chéri encore plus adoré est né le 16! (Ça c'est aujourd'hui : Bonne fête mon amour! :)

Donc, après les excès de ragoût de pattes et de tourtière, on bénéficie de moins d'une semaine avant de repartir le bal des festins familiaux. Heureusement que mon chéri aime les légumes et qu'ils ne sont pas totalement bannis des menus. Mais tout de même, les repas bien arrosés avec entrée, fromages et desserts ça finit par s'accumuler sur la balance...

Bah, qu'à cela ne tienne, on se remettra à être sages en février! ;)

Ah tiens, c'est la fête de mon chéri, mais c'est moi qui vient de recevoir un cadeau : un texte soumis à Solaris, pour lequel on m'avait suggéré de faire une version retravaillée qui serait peut-être acceptée, vient d'être accepté pour publication! :) J'suis pas mal contente : "Les Maisons d'Éternité" datent de l'atelier d'écriture de 2012 et j'aimais beaucoup mon concept. À découvrir dans les pages de Solaris... d'ici 2015! ;)

mercredi 15 janvier 2014

La série noire s'est poursuivie

Coudonc, je sais pas ce que mon karma avait à la fin de 2013, mais il était vraiment pas bon!

Début novembre, Bibitte (mon mini-portable adoré) est décédé d'un Critical Hard Drive Failure, l'équivalent informatique de l'ACV foudroyant. J'suis encore en deuil. Pour le moment, je travaille sur mon ordinateur fixe (même si c'est une bouette qui roule encore en Windows XP) et je me suis pas encore résolue à la remplacer (ok, c'est surtout parce que je suis cheap et que j'attends les soldes de la fin janvier).

Début décembre, c'est mon appareil photo qui est mort. J'ai voulu prendre une photo avec, il a émis un flash bleu pis une tite boucane et puis... Ben plus rien. Mon fidèle Kodak 5 méga-pixel, l'un des premiers du genre (j'vous dis pas le prix qu'il m'avait coûté à l'époque), dont la taille et le poids s'apparentaient à mon édition en grand format du Seigneur des Anneaux, venait de rendre l'âme. Heureusement, comme il a eu la décence de s'éteindre juste avant qu'on remettre nos listes de suggestions pour l'échange de cadeaux qu'on fait toujours dans la famille de Vincent, il a aussitôt été remplacé par une caméra Century 15 méga-pixel, dont la taille et le poids s'apparentent à un paquet de cartes. Mettons que ça va être moins lourd à traîner en trekking!

Fin décembre, alors que je croyais que l'année allait s'achever sans qu'une autre des (rares) possessions matérielles auxquelles j'attache de l'importance ne décide de me quitter brusquement, la série noire c'est poursuivie. Cette fois, c'est mon exerciseur elliptique qui m'a lâchée. Et il a fait ça en grand : j'étais juchée dessus, je m'épivardais à 160 battements cardiaques par minute (traduction = vite) lorsque tout d'un coup j'me suis retrouvée déséquilibrée et, avant que je comprenne ce qui se passait, mes pieds ont jugé sage de reprendre contact avec le plancher. L'essieu (d'acier!) soutenant les espèces de pédales de l'exerciseur venait de se rompre. Oups, ça a l'air que mon exerciseur de petite taille acheté à bas prix n'a pas supporté le rythme auquel mon chéri et moi l'avions fait travailler (faut dire que chéri flirtait avec la limite de poids supporté par l'appareil).

J'ai fait ni une ni deux : dès le 3 janvier, on est allés magasiner. Cette fois, on s'est payé une machine plus grosse, qui devrait également se montrer plus résistante. Et, bonus, celle-ci est équipée pour simuler la marche en montagne (avec dénivellations). À date, laissez-moi vous dire qu'elle nous fait pas mal travailler!!! On va être en forme pour nos trekking printaniers! :)

Bref, ce fut une fin d'année assez noire pour ce qui est mon confort matériel. (Et un début d'année assez dur pour ma carte de crédit!!!) Heureusement, presque tout est rentré dans l'ordre. Et j'ai découvert que, contrairement à ce que j'en étais venue à penser, je pouvais survivre sans ordinateur portable.

... mais c'est vraiment de la survie là! Il commence à être temps que je retourne magasiner. Mes économies n'ont pas fini de souffrir! ;) (mais bon, elles existent justement pour ce genre de coup dur)

mardi 14 janvier 2014

Joyland de Stephen King

Y'a beaucoup de gens qui m'ont parlé dernièrement de 11/22/63, le roman de Stephen King où un personnage est envoyé dans le passé pour tenter d'empêcher l'assassinat du président Kennedy. Je peux pas dire que la gigantesque brique m'attirait, ni par sa taille, ni par son sujet (j'ai pourtant fini par la lire, je vous en reparlerai).

À la place, je suis plutôt tombée sous le charme de Joyland, un opus plus mince paru dans une collection de romans policiers. (Le bouquin est sorti en anglais en juin 2013 et je crois qu'il n'a pas encore été traduit).

Dans ce livre, j'ai retrouvé le King des grands jours, celui des ambiances étouffantes du Shining, celui du parler suranné de la Tour Sombre et, surtout, celui qui sait nous tenir en haleine alors même qu'il nous raconte la vie de gens ordinaires.

Dans Joyland, on rencontre Devin, un étudiant comme tant d'autres dont la vie change, un peu, le jour où il accepte un emploi d'été dans un parc d'amusement nommé Joyland. Lui et ses amis découvriront qu'un meurtre a jadis été commis dans ce parc. Et même qu'un fantôme hante les lieux! Devin deviendra obsédé par cette affaire et mènera son enquête.

Ok, normalement, vous le savez, le mélange de fantastique et de policier me rebute complètement. Mais dans ce récit, King a réussi à concilier les deux réalités. L'enquête se dénoue sans l'intervention du surnaturel, qui agit plutôt comme une motivation. Et comme... Ah non, je vous le dirai pas! ;)

En plus, King nous livre l'identité du coupable juste au bon moment. Je déteste les romans policiers où l'auteur se croit ben fin, mais où on a deviné son coupable 100 pages avant que le héros (supposément brillant) ne le fasse. J'haïs encore plus les romans où le coupable est sorti de nulle part et où le lecteur n'avait aucune chance d'en deviner l'identité. Dans un bon roman policier, je crois que le lecteur doit comprendre qui est le coupable juste un peu avant que le héros ne fasse la même déduction. Si le roman est bien monté, cela donnera au lecteur le temps de s'inquiéter pour le héros, alors que le coupable rôdera autour de lui, insoupçonné, une dernière fois.Et c'est exactement que ce King arrive à faire dans Joyland. Cette histoire qui commençait en fleurant bon les vieux épisodes de Scoubidou finit sur une note stressante, sombre et poignante, juste comme les amateurs de polars les aiment.

Bref, si ça fait longtemps que vous avez pas ouvert un Stephen King (parce qu'un moment donné, on finit par se tanner de la recette), je vous suggère fortement d'essayer celui-là.

lundi 13 janvier 2014

Le temps passe, les projets restent

Je me souviens avoir lu, au début du tome IV de la Tour Sombre de Stephen King, un avant-propos de l'auteur.

Celui-ci racontait que ce tome IV complétait l'histoire personnelle d'un personnage, dont le récit avait été amorcé dans le tome I. Or, King disait qu'il avait écrit le tome I sur une machine à écrire alors qu'il était un jeune homme fraîchement sorti de l'université. Au moment où il s'était assis devant son ordinateur pour entâmer le tome IV, il était un père d'enfants presque tous adultes, il avait failli perdre la vie dans un accident de voiture et il avait dû passer du temps en cure de désintox. Pourtant, il devait reprendre le fil du récit, et le ton, au point où il les avait abandonnés. Et cela n'avait pas été facile.

Mais il a réussi : il a trouvé moyen de suivre à nouveau le Sentier du Rayon. (Vous comprenez rien cette expression? Lisez la série de bouquin, vous ne serez pas déçus!)

Je me sens un peu comme King ces jours-ci. En fin de semaine, j'ai travaillé sur ma résolution #1 pour 2014 et recommencé à avancer dans l'écriture d'Hanaken III. Mais il s'est passé tellement de chose dans ma vie depuis un an, j'ai vraiment eu du mal à me remettre dans le bon état d'esprit.

J'y suis arrivée (enfin, je pense, puisque j'ai pondu quelques lignes... ma directrice littéraire aura le dernier mot à ce sujet dans quelques mois), mais ça m'a pris du temps avant d'entendre à nouveau résonner le choc des katanas et le chuchotement de la soie des kimonos.

C'est étonnant quand même de penser à tout ce qui peut survenir dans la vie d'un écrivain entre le moment où il commence à concevoir un projet et le moment où les derniers mots relatifs à ce projet seront enfin imprimés.

Le temps passe, les projets restent.

jeudi 9 janvier 2014

En attendant mon café

Lundi matin, après deux semaines de grasses matinées, mettons que lorsque mon cadran a sonné, deux pensées ont surgi dans mon esprit :
1- Noooooooooooooon! Je veux pas me lever
2- Le latté Starbucks va être bon (et nécessaire) tout à l'heure!

À peu près une heure plus tard, une fois arrivée en ville, je me suis donc arrêtée à mon Starbucks habituel, celui qui est à deux rues du boulot.

La file était longue. Tout le monde affichait un visage fripé post-temps-des-Fêtes et une humeur morose de caféinomane en manque. Les employés du café travaillaient vite et bien (et affichaient les sourires de ceux qui boivent leur café gratuitement et avant tout le monde), mais j'avais l'impression qu'on avançait à pas de tortue. Derrière moi, quelques personnes soupiraient d'impatience. Je les comprenais : je commençais à désespérer à l'idée d'arriver en retard au boulot. Et j'avais vraiment hâte de sentir un peu de caféine circuler dans mes veines! 

Juste devant moi, un type bien habillé pitonnait frénétiquement sur son téléphone. Sans doute pour passer le temps. Ou pour commencer sa journée de travail plus vite que prévu. La file a avancé. Il a fait un pas en avant sans décoller les yeux et les pouces de son téléphone.

La file a avancé à nouveau. C'était à son tour de passer sa commande. Puis ce serait enfin le mien!

L'employée du Starbucks a lancé au type un "Oui, monsieur, votre commande?" fort engageant. Le gars n'a pas répondu. Il n'a même pas levé les yeux de son téléphone. Il a tout simplement, sans paraître remarquer qu'il retardait une vingtaine de travailleurs déjà impatientés, terminé d'écrire son message sur son cellulaire! Ça a bien dû lui prendre trente longues secondes, pendant lesquelles l'employée a essayé trois fois d'attirer son attention en l'interpellant.

Il a finalement terminé son message, l'a envoyé, puis il a daigné lever les yeux et passer sa commande à une employée dont le sourire avait plutôt disparu. Il n'a évidemment pas laissé de pourboire.

Mon tour est arrivé. J'ai adressé à l'employée le sourire le plus large que je pouvais inventer. Puis je l'ai saluée et j'ai promptement passé ma commande.

"Merci, m'a-t-elle dit, je me demandais si j'existais encore."

"T'en fais pas, ai-je répondu, c'est juste son téléphone qui l'a rendu sourd."

L'employée, surprise de mes propos (surtout que j'avais parlé assez fort) a glissé un regard vers l'obsédé du cellulaire, qui était juste à côté de moi et attendait de recevoir son café. Le type n'a pas réagi. Il n'avait visiblement rien entendu, parce qu'il s'était remis à pitonner.

Un étudiant, derrière moi, a lancé "CQFD".

Je n'aurais pas pu mieux dire. ;)

mercredi 8 janvier 2014

Le mauvais côté de la clôture

Quasiment dès mon entrée sur le marché du travail, à 16 ans, j'ai travaillé dans le milieu juridique. Ça me va bien le milieu juridique : je comprends bien le jargon et j'ai, selon mes collègues-avocats, un grand de la justice. En plus, j'ai été chanceuse : j'ai presque toujours été "du bon côté de la clôture". (Expression d'avocat qui réfère, si j'ai bien compris, à l'époque où une clôture ou un barreau séparait les juges et les avocats du public. Quand vous étiez du bon bord de la clôture, vous étiez avec la Justice. Du mauvais bord, vous étiez plutôt du côté de la racaille, même si vous pouviez vous habiller en toge et prétendre être un homme de loi... fin de la parenthèse! ;)

C'est-à-dire que j'étais soit engagée par une compagnie qui devait se défendre contre d'autres compagnies (et là, entre gros poissons, tout le monde était à armes égales), soit je travaillais avec des équipes qui défendaient des personnes vulnérables ou des collectivités, soit j'étais impliquée dans des révisions législatives (participant carrément à construire un meilleur système de justice), soit je touchais au droit criminel (et quand vos considérez les enjeux d'un procès criminel, vous admettez assez vite que tout le monde mérite d'être défendu).

Bref, en quinze ans sur le marché du travail, je ne me suis jamais retrouvée dans une situation où mon travail participait à renforcer des actes techniquement légaux, mais moralement injustes ou douteux.

Jusqu'à maintenant. Voyez-vous, l'an dernier j'ai quitté les avocats (parce que j'en avais marre de l'attitude élitiste de certains pour qui vous n'êtes pas tout à fait humain si vous n'avez pas réussi l'examen du Barreau) pour les assureurs. Et je crois que je n'avais pas vraiment réfléchi à ce que ça impliquait.

Alors qu'un avocat est payé pour donner un service, un assureur, lui, fait payer des clients en promettant de les indemniser en cas de problème... Cependant, ce qu'il espère, c'est ne jamais avoir à sortir un sou de ses coffres. Et si jamais il est obligé de payer, il va s'arranger pour que ça lui coûte le moins cher possible.

Résultat? Je passe mes journées à traiter des dossiers où des gens se font offrir des sommes moindre que celles qu'ils pouvaient espérer, parce que l'assureur table sur le fait que ces personnes seront déjà heureuses de recevoir un peu d'argent et qu'elles n'auront pas les moyens d'engager des poursuites si jamais la somme ne fait pas leur affaire.

Ça m'écoeure. La seule raison pour laquelle je tiens bon, jusqu'à maintenant, c'est que j'ai des collègues adorables et que c'est pas moi qui prend les décisions finales. Cependant, je suis un rouage de ce système injuste et ça me cause un malaise permanent. Malaise qui est me semble s'être accru pendant le congé des Fêtes.

Pffff! C'est quand les vacances?

Pour ceux qui paniqueraient à l'idée que mon employeur tombe sur ce billet... Vous en faites pas : il est pas mal au courant de mes sentiments vis-à-vis ses politiques de remboursement. (Grande gueule un jour...) Mais, me dit-on, c'est de même que ça marche les assurances.

mardi 7 janvier 2014

Les 47 Rônins

L'histoire des 47 Rônins est simple et archi connue, même si les détails restent flous : en 1701, 47 samouraïs dont le maître avait été condamné au seppuku décidèrent de le venger en tuant l'homme qui avait provoqué sa condamnation. Ils planifièrent longtemps leur action, la menèrent à bien, puis, une fois l'honneur de leur maître racheté, se suicidèrent à leur tour. Selon les traditions japonaises, leur histoire représente l'exemple parfait du genre de sacrifice qui était attendu d'un vassal (comme le savent ceux qui ont lu Hanaken, hein? ;)

Et mettons qu'en fait d'histoire japonaise usée jusqu'à la trame, c'est dur de faire mieux. Les Japonais sont littéralement en amour avec ce récit. Chaque année, des milliers de personne se rendent sur la tombe des rônins. J'pense que Vincent et moi avons vu au moins 30 films différents qui s'inspiraient des 47 Rônins ou les évoquaient, et ça c'est sans compter les mangas!

Alors quand on a vu la bande-annonce du film "Les 47 Rônins" dirigé par Carl Rinsch et mettant Keanu Reeves, on a été intrigués. Pas parce que ça avait l'air bon, non. Au contraire, ça avait l'air d'être du n'importe quoi de premier ordre! Keanu Reeves au milieu des rônins? Une fille qui se change en dragon? Des grosses bébittes? Zombie Boy? Kossé c'était ça?!? Qu'est-ce que ça venait faire dans l'histoire des 47 rônins? Comment le réalisateur allait-il justifier son titre?

Notre curiosité a été piquée par autant de niaiseries apparentes et on n'a pas pu résister : on est allé voir le film pendant les Fêtes. (En milieu de journée, parce que, hé, on allait quand même pas payer le plein prix pour ça!)

Résultat? On est quasiment sortis du film déçus, parce qu'il s'est révélé être une enième reddition tout à fait honorable de l'histoire des 47 Rônins! Et nous qui espérions rire aux dépens d'une gigantesque bouette!

Bon, la bande-annonce prenait le public pour des épais en lui en mettant plein la vue et en montrant des vedettes connues (y'a d'ailleurs du monde dans la salle qui a trouvé ça ben compliqué comme histoire, qui trouvait que ça manquait d'action et qui a pas tout à fait saisi le principe du seppuku), mais le film en lui-même suivait le schéma classique de l'histoire si souvent racontée. Avec, toutefois, deux ajouts originaux.

Premièrement, une forte intervention des mythes japonais (sorcière qui revêt la forme du renard kitsune, monstres divers et même des hommes-oiseaux tengu qu'on voit si rarement!) dans une histoire qui, traditionnellement, est racontée de façon réaliste. Pour nous qui connaissons l'époque, l'impression était quasiment anachronique par moment (ce genre de mythe appartenant au passé obscur du Japon et non à l'époque hautement civilisée des samouraïs), mais les costumes antiques d'inspiration chinoise (qui n'étaient pas portés par la classe samouraï contemporaine à cette histoire) introduisaient un univers visuel décalé qui rendait le tout harmonieux.

Deuxièmement, le personnage de Keanu Reeves, fils d'un marin anglais et d'une paysanne japonaise, a été créé de toute pièce pour cette version et il permet de montrer les préjugés des Japonais de cette époque. C'est pas joli, mais ça donne un nouveau moteur à une intrigue aux ressorts usés. En plus, même si par moment on dirait que Reeves joue encore Neo de Matrix, son registre limité d'expressions et d'émotions paraît moins mal aux côtés du jeu subtil des acteurs japonais qu'au milieu de comédiens occidentaux aux présences imposantes.

Bref, la bande-annonce de ce film nous a attirés au cinéma pour de mauvaises raisons (quoique du point de vue des concepteurs de cette bande-annonce, y a-t-il de mauvaises raisons d'aller voir le film?), mais on n'a pas détesté l'expérience. Si vous ne connaissez ni l'histoire des 47 Rônins, ni les mythes japonais, c'est pas un mauvais film pour vous y initier.

Mais attendez qu'il sorte en DVD. Y'a des scènes où le 3D donne mal à la tête!

lundi 6 janvier 2014

Bonne année 2014!

Oui, oui, me revoilà! :) Ouf! J'ai l'impression de revenir de loin! lol! Je pensais pas que je tofferais plus de deux semaines sans écrire ici, mais finalement j'ai bien apprécié ma pause. Imaginez : j'ai parfois passé trois jours sans toucher à un ordinateur! Je pense que ça doit être une première depuis mes quatorze ans (âge où j'ai eu mon premier ordinateur à moi). Bon, les projets d'écriture en cours ont souffert (pas écrit une ligne en deux semaines, ça non plus je dois pas avoir fait ça depuis mes quatorze ans), mais ma vie personnelle et sociale, elle, en a profité! Hihihihi! ;)

Pour souligner mon retour, je vous souhaite à tous une bonne et heureuse année 2014! (en retard, mais bon, c'est l'intention qui compte, hein?) Puisse-t-elle être inspirée, inspirante et enrichissante.


Qui dit début d'année dit temps des bilans et des résolutions. Alors, en 2013, j’ai :
- publié deux nouvelles
- placé une micro-nouvelle gore
- écrit et publié une nouvelle en collaboration avec Vincent
- remporté le prix Boréal de la meilleure nouvelle pour le Chasseur
- gagné le concours Boréal d’écriture sur place

J’ai aussi échoué lamentablement à finir Hanaken III dans les temps. Et quasiment pas écrit de matériel neuf. 2014 s’annonce désertique en fait de publication (ouille, c’est mes droits d’auteur qui vont souffrir!).Mais bon, ce fut une année bizarre, alors ça s'explique. J'vais faire mieux cette année! :)

En 2013, j’avais pris les résolutions suivantes :

1- Garder le rythme côté entraînement (minimum 3 heures par semaine)
Hum… Le rythme a été inconstant, surtout ces derniers mois, mais j’ai jamais complètement arrêté. Mettons que c’est une demi-réussite.

2- Perdre davantage de poids
Ouaip, ça c’est réussi. C’est pas spectaculaire, mais ça s'est maintenu.

3- Terminer les projets d’écriture commencés avant d’en accepter de nouveaux
Catastrophe absolue de ce côté! J’ai toujours pas fini Hanaken III, j’ai pris une pause pour écrire un autre projet (qui sortira en janvier), j’ai pris du temps pour réviser des projets d’amis, je me suis engagée à faire un projet dès que j’aurai fini Hanaken III… Bref, je continue d’agir comme si j’écrivais à temps plein, alors que c’est loin d’être le cas!

4- Accepter de diminuer la fréquence de mes billets de blogue lorsque je suis débordée
Ayant réussi à adopter un rythme de 4 billets par semaine, on va dire que j’ai tenu cette résolution-ci! ;)

5- Être plus zen
Euh… Mettons que c'est pas tout à fait au point...

Au final, un bilan un peu mitigé, mais bon, ça va avec une année qui a été plutôt en dents de scie. J'espère sincèrement que 2014 va être meilleure, parce que sinon... Ben sinon je vais salement déprimer à l'aube de 2015!!!

Maintenant, quelles sont mes résolutions pour 2014? Je pense que je vais garder ça simple :
1- Terminer Hanaken III
2- Continuer à cultiver zénitude et sérénité (un moment donné, ça va pousser! ;)
3- Prendre davantage soin de moi, de mon chum et de ma famille

Bon, ben, là-dessus je vous laisse : j'ai du travail à faire sur la résolution #1! ;)

Oh et si vous m'avez écrit un courriel entre Noël et le Jour de l'An... Euh, soyez patient, j'vais finir par vous répondre! ;)