jeudi 28 janvier 2016

Scène de bureau (40)

De : Ancienne collègue
À : Moi
Date : Vendredi matin
Objet : Texte à réviser

Bonjour Gen, est-ce que tu es toujours intéressée à faire de la révision et de la rédaction à la pige pour nous?

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De : Moi
À : Ancienne collègue
Date : Vendredi début d'après-midi pendant la sieste de la puce
Objet : Texte à réviser

Allo ma chère! Bien sûr que ça m'intéresse. Voici en pièce-jointe mes tarifs et des approximations du temps que ça me prend dépendamment de la longueur du texte.

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De : Ancienne collègue
À : Moi
Date : Vendredi à cinq minutes de la fin de la journée
Objet : Le contrat est à toi!
Pièce-jointe : Document mal écrit.doc

Super Gen, merci! Tes tarifs sont acceptés. Selon tes estimés, tu en as pour une dizaine d'heures, mais stresse-toi pas pour le nombre exact, le budget est là. Le texte à réviser est en pièce-jointe. J'ai pas besoin de te dire qu'il faut revoir le français, mais la syntaxe est pas fameuse non plus et si tu pouvais trouver moyen de lier les sections un peu mieux, ce serait super! Il nous faut une version lundi matin. On compte sur toi!

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Date : Vendredi soir, une fois la puce couchée

Extrait du contenu de la pièce jointe :

Le client impliqué dans l'accident rapporté dans l'avis implique qu'ils n'était pas en lien avec les précédand avis...

Extrait de l'ambiance sonore dans mon bureau :

Tabarn****!!!

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Quand je suis devenue travailleuse autonome, on m'a dit que je serais maître de mon horaire... mais on avait oublié de me parler de celui des clients!

Remarquez, une fille apprend : maintenant ma grille de tarifs comporte une surcharge pour les travaux urgents! :p

lundi 25 janvier 2016

Lecture en doses homéopathiques

S'il y a une activité qui souffre particulièrement de l'arrivée de ma puce dans ma vie, c'est la lecture.

J'arrive à écrire (les soirs et pendant les siestes), j'arrive à écouter la télé (en pliant du linge pendant que la puce joue), je pourrais même m'entraîner le soir si j'en trouvais la force (et que mon ordinateur n'était pas plus tentant que mon dojo), mais la lecture, activité qui remplissait traditionnellement mes "temps libres non planifiés", ben la voici réduite à un petit 10 minutes avant dodo.

Si j'essaie de lire davantage, je m'endors la face dans mon bouquin.

Cette situation pose deux problèmes :

1- C'est long en maudit passer à travers un bouquin de ce que je considérais jadis "un format réconfortant" (traduction : 500 pages et plus... et c'est réconfortant, parce que tu sais que si tu aimes l'histoire, tu vas en profiter un bon moment).

2- Ce ne sont pas tous les livres qui supportent d'être lus en doses homéopathiques.

Je n'avais jamais remarqué auparavant, mais il y a des œuvres, notamment celles dont le développement est très lent et/ou l'écriture très ouvragée, qui gagnent à ce qu'on en lise une bonne partie en une seule séance. On se met dans l'ambiance, on s'habitue au rythme, au style et on ne remarque plus la lenteur de l'action.

Mais quand on en lit 4 ou 5 pages à la fois, c'est juste frustrant. On est jamais dans l'ambiance, on a du mal à se rappeler ce qu'on a lu la veille, on se perd au détour d'une phrase un peu alambiquée...

Je suis présentement plongée dans ce genre de lecture frustrante. Je sens que le bouquin va me laisser une mauvaise impression alors que, si je l'analyse froidement, il est plein de qualité.

Mais des chapitres courts et un rythme soutenu n'en font pas partie!

Me voilà quitte pour choisir mon prochain roman avec plus de discernement. En espérant que cette perte de temps de lecture ne soit que temporaire. Parce que je sens que je vais me tanner vite des trucs faciles à lire... (En attendant, si vous avez des suggestions, gênez-vous pas!)

mercredi 20 janvier 2016

Compliments

Y'a deux compliments que vous pouvez faire à une jeune maman :

1- Dites-lui que sa maison, pour une maison de jeune famille, n'a pas l'air trop en désordre et/ou n'a pas trop l'air d'une salle de jeux. Elle sait que c'est le bordel et qu'elle est due pour un bon ménage, alors n'essayez pas de lui faire croire que c'est propre chez elle, mais elle se décarcasse tellement pour éviter que la visite ne marche sur des mégablocs, si ses efforts sont reconnus, elle en sera très fière.

2- Dites-lui que son bébé a l'air éveillé, intelligent et bien stimulé. Parce que tout le monde lui dit qu'il est beau son bébé. Elle le sait qu'il est beau. Le sien, c'est le plus beau du monde. Mais dans le fond, elle n'a rien avoir là-dedans, c'est juste une histoire de génétique. Par contre, c'est elle qui chante les mêmes comptines et lis les mêmes livres 250 fois par jour, dans l'espoir que son rejeton développe ses capacités. Saluer l'éveil du bébé revient donc à applaudir la patience de la maman.

Dans les deux cas, vous avez pas besoin d'être sincère, mais tant qu'à mentir, je vous suggère ces deux options-là, elles ont plus de chance de réussir que si vous essayez de faire croire à la jeune maman qu'elle n'a pas l'air fatiguée! :p

lundi 18 janvier 2016

Le problème avec le steampunk

Le steampunk est en train de revenir à la mode. C'est super le fun! J'adore l'idée derrière ce genre, qui mélange l'ambiance de la Révolution industrielle avec un genre de pseudo-science-fiction plus ou moins magique. Sauf que...

Sauf que j'ai l'impression que c'est pas facile d'écrire du bon steampunk.

Voyez vous, j'ai l'impression que le problème avec le steampunk (et les autres genres disons para-historiques, dont le plus connu est le médiéval-fantastique), c'est que vous devez déplacer votre lecteur de, disons, deux degrés de réalité.

Premier degré : vous l'amenez dans une Révolution industrielle fictive (ou un Moyen-Âge fictif).

Deuxième degré : vous rajoutez l'élément pseudo-scientifique du steampunk (ou la magie de la fantasy).

Cela signifique que, mine de rien, vous devez placer DEUX arrières-mondes.

En steampunk, si votre Révolution industrielle n'est pas assez présente, le lecteur, distrait par vos super bateaux volants à vapeur qui permettent de traverser l'Atlantique en une journée, s'étonnera et décrochera du texte lorsque vous mentionnerez l'absence de toilettes ou les femmes en corset.

Au contraire, si votre pseudo-science n'est pas assez présente, le lecteur aura l'impression de lire un roman historique et pensera que vous sortez un lapin de votre chapeau lorsque l'élément steampunk viendra dénouer un problème de l'intrigue.

Peut-être que c'est l'historienne en moi qui parle, mais j'ai souvent l'impression que les écrivains de steampunk ont de la misère avec le premier de ces deux éléments. Les lois et les coutumes de la fin du dix-neuvième siècle modelaient des rapports sociaux très différents de ceux d'aujourd'hui. Je comprends qu'un écrivain puisse décider d'évacuer disons le sexisme ou le racisme ambiant de l'époque, mais il devrait au moins conserver quelques éléments historiques, par exemple le régime de droit préférentiel appliqué aux nobles ou alors les dérives du capitalisme sauvage. Parce que ce sont ces éléments (notamment l'absence totale de lois du travail) qui ont permis, dans la réalité, des avancées techniques époustouflantes (pour l'époque, entk) et qui permettraient, dans une réalité alternative, de pousser encore davantage les inventions.

Si on évacue totalement le contexte historique réel de l'époque on n'écrit pas, à mon sens, un roman steampunk, mais un truc de science-fantasy avec des costumes cool.

Qu'est-ce que vous en dites?

mercredi 13 janvier 2016

Le patrimoine perdu

Mes parents m'ont aidée à démarrer dans la vie, dans la mesure de leurs moyens. Pendant mon bac, mon père payait mes frais d'inscription, tandis que ma mère a équipé la cuisine de mon appart, en plus de me transférer une part de la pension alimentaire qu'elle recevait. J'ai bouché les trous restants dans mes finances grâce à de petits boulots, en partageant les frais avec Vincent et en vivant chichement.

Tout ça m'a permis de commencer ma vie d'adulte sans prêt étudiant à rembourser. Ce qui a nettement amélioré ma solvabilité auprès des banques. Et nous a permis de nous acheter une maison avant que le marché ne devienne complètement débile.

Éliane avait trois mois quand on lui a ouvert un REEE. Grâce aux articles en prime qu'on reçoit avec nos épiceries, on lui a déjà mis de côté un service de vaisselle et là on accumule des timbres pour lui constituer une batterie de cuisine. Ouais, on s'y prend d'avance. (Et avec les timbres, on dirait qu'on joue dans les Belles-Soeurs!) Mais on trouve ça important de lui constituer un trousseau, de lui assurer un début de vie adulte plus facile, sans dettes ou presque.

À chaque fois que j'entends des parents dire que "personne ne les a aidés et ils ont travaillé pour ce qu'ils ont, alors leurs enfants ont juste à faire pareil", j'ai envie de hurler.

Pensez-vous que c'était l'attitude des parents de Guy Laliberté? Ou de Pierre Elliott Trudeau?

Les générations pré-Révolution Tranquille le savaient : pour créer un patrimoine familial et enrichir la famille, les parents doivent donner un coup de main aux enfants, dans la mesure de leurs moyens. Même si ça consiste simplement à leur donner un fauteuil défoncé pis une table usée mais pas tuable.

On dirait que les boomers ont, en majorité, perdu ce principe de vue. Et que les X ont embarqué dans la même game. Ironie suprême : il me semble que plus ces boomers et X ont connu du succès financier, moins ils ont tendance à le partager avec leurs enfants.

Je ne comprends pas. Ne voient-ils pas que les paramètres ont changé? Que les diplômes coûtent plus chers et les loyers aussi? Que si leurs propres parents avaient pu les aider, ils l'auraient fait? Que les fortunes familiales se construisent sur le long terme, avec des trousseaux planifiés, des héritages bien garnis... pas sur des dettes d'études et des hypothèques inversées.

Quelqu'un a une explication?

lundi 11 janvier 2016

Parler de réécriture?

Je lisais récemment une entrevue avec un auteur en vue et j'ai remarqué quelque chose : on questionne beaucoup les auteurs sur leurs méthodes d'écriture, leurs rituels, leurs inspirations, etc.

Mais on les questionne très peu sur leurs méthodes de réécriture.

D'ailleurs, la première fois qu'un jeune auteur (Pierre-Alexandre pour ne pas le nommer! ;) m'a demandé "Euh, mais comment je fais pour réécrire?" j'ai été un peu embêtée. Il m'a fallu une bonne réflexion afin d'arriver à lui donner des lignes directrices.

Alors je me suis demandé... Pourquoi est-ce qu'on en parle pas de ça? C'est pourtant l'essentiel de la job d'écrivain!

Parce que c'est évident? (Il faut laisser reposer le texte, puis analyser la structure, la cohérence, la narration, puis, seulement, corriger la langue... ou alors vous avez une autre méthode?)

Parce que c'est plate?

Parce que les journalistes savent même pas que ça existe?

Autre?

mercredi 6 janvier 2016

Trop de détails tuent la rêverie

Dernièrement, en deux occasions distinctes, j'ai jasé avec deux amis-écrivains de nos lectures récentes. Les deux m'ont dit grosso modo la même chose : ils avaient lu récemment des bouquins très bien faits, avec des arrières-mondes très riches et très détaillés, ils avaient intellectuellement aimé leur lecture, mais... mais ils n'avaient pas eu de coup de cœur. Ils n'avaient pas placé ces livres dans leur étagère de "livres à relire et relire encore".

Puis une autre amie m'a dit, à propos d'un texte qu'elle venait de retravailler, que ses béta-lecteurs l'avaient forcées à trop développer son univers. À se poser des questions de détail qui l'avaient aidée à concevoir son arrière-monde, oui, mais dont les réponses n'auraient pas dû se retrouver dans le texte. L'histoire en avait perdu tout son élan.

Et c'est alors que ça m'a frappée.

Quand on détaille trop un arrière-monde, on tue l'espace de rêverie nécessaire au lecteur.

Si, au détour d'une intrigue secondaire, on évoque brièvement une nation marchande spécialisée dans les parfums, le lecteur, selon ses références culturelles propres, imaginera peut-être des caravanes arabes de style médiévales ou alors des parfumeurs français de la Renaissance. Inconsciemment, sans interrompre sa lecture, sans même s'en rendre compte, il projettera son schéma mental dans l'histoire, peuplera de lui-même les limites de l'arrière-monde. Cependant, si on spécifie aussitôt que la nation marchande en question est composée de géants bleus de sept pieds de haut, qui produisent des parfums pour camoufler leur haleine nauséabonde tributaire de leur tendance au cannibalisme, là on demande au lecteur un effort conscient d'imagination et de compréhension. Il ne s'investit pas dans la création de l'univers : on lui donne les faits et on lui demande de les intégrer.

S'il est important pour la suite de l'histoire que les marchands parfumeurs soient des géants cannibales, alors ça se justifie. Mais si ce n'est pas important, si c'est juste un détail en passant, un truc inventé pour être original ou pour ajouter de la supposée richesse à l'arrière-monde, je crois que c'est un problème.

De la même manière, je pense qu'un lecteur aime, quelque part vers le milieu d'un roman de SFF, avoir l'impression qu'il a compris les règles de l'univers et que, à partir de ce point, il peut essayer de comprendre comment les personnages vont résoudre leurs problèmes en jouant avec ces règles. La tendance que j'observe depuis quelques années, dans les livres de SFF destinés à un public chevronné, c'est l'ajout constant de nouvelles couches de règles et d'exception à ces règles, qui finissent par sur-complexifier l'univers et par rendre impossible, pour le lecteur, d'anticiper l'intrigue. Oh, le lecteur ne peut pas deviner la fin, c'est sûr. Mais il ne peut pas non plus être surpris, puisqu'il comprend, vers les deux-tiers de l'histoire, qu'il ne lui sert à rien d'essayer de se bâtir sa propre idée du dénouement, car les règles changent constamment et les détails du système ne lui sont jamais entièrement connus.

Bref, que ce soit un arrière-monde trop détaillé ou un fonctionnement du monde trop emberlificoté, je crois que trop de détails tuent la rêverie du lecteur. Celui-ci se retrouve forcé d'adopter une position de spectateur non pas passif, puisqu'il doit constamment reconfigurer sa vision de l'univers du roman pour tenir compte de tous les détails, mais extérieur.

Cela dit, peut-être que j'ai cette impression parce que je suis fondamentalement une nouvelliste et que la beauté de la nouvelle c'est qu'il est impossible d'y présenter tous les détails d'un univers.

Qu'est-ce que vous en dites? Est-ce qu'une abondance de détails vous a déjà gâché votre plaisir de lecteur?

lundi 4 janvier 2016

J'ai hâte, mais je ne regrette pas

Plusieurs personnes m'ont entendu dire que j'ai hâte que ma puce soit à la garderie à temps partiel. Et c'est tout à fait vrai! Une hâte d'enfant de 8 ans le 24 décembre au matin.

Pourquoi? Parce que ça fait 17 mois que je vis constamment au rythme de ma puce, 7 mois que je m'occupe d'elle en solo 10 heures par jour (9 heures pendant que mon chum est au travail et je rajoute une heure pour symboliser les réveils nocturnes). Je passe souvent des semaines sans voir d'autre adulte que mon chum et il y a eu des mois où je ne suis jamais sortie de la maison sans le bébé. J'y ai survécu, mais je suis due pour un changement de rythme.

Ça tombe bien : ça achève! Dans moins d'un mois, ma puce commencera la garderie. J'aurai trois jours par semaine pour travailler sur mes écrits!

Ça va me faire un bien fou. Parce que, être seule à la maison avec mes livres, mes textes en cours, des tâches ménagères à faire, quelques tasses de café et la liberté de gérer tout ça, pas de problème. Mais être seule à la maison avec un bébé, le même livre de contes lu 25 fois par jour, sans avoir le temps de boire un café ou de faire le ménage qui est dû, ouf, j'ai d'la misère.

Cela dit, je ne regrette pas de l'avoir fait.

Premièrement, fallait que j'essaie. Les circonstances s'y prêtaient, j'aurais été folle de ne pas en profiter. Non, ces mois à la maison n'ont pas été une successsion d'arc-en-ciel, de licornes et de calinours. Mais il y en a eu. (Si si! Un rire de bébé, ça provoque des apparitions de licornes, je vous le jure! ;) Et, surtout, il n'y a pas eu de pression pour apprendre un horaire à notre puce. J'ai pu suivre son rythme, répondre à ses besoins. Même quand ça ne faisait pas mon affaire! lol!

Deuxièmement, même si des fois il a fallu que je me force pour avoir l'air enthousiaste, je pense que la puce a bien profité de ma présence. Elle est super curieuse, vive d'esprit, elle aime la musique et la danse, reconnaît énormément de mots (du katana au-dessus du lit au sofa du salon, elle peut vous pointer n'importe quel élément de mobilier sur demande!), fait des câlins à ses toutous, s'exprime déjà en "phrases" de deux mots (Encore pain!)... bref, elle présente tous les signes d'une enfant qui a été bien stimulée affectivement et intellectuellement! :)

Troisièmement, je vois maintenant qu'il y a une énorme différence entre un bébé de 9 à 11 mois (âge auquel les enfants de mes amies sont entrés en garderie) et un bébé de 17 mois. À 11 mois, ma puce tétait encore 4 fois par jour, 4 longs moment de douceur (environ une demi-heure à chaque fois) qui ponctuaient notre journée. À 17 mois, elle cale ses gobelets de lait en 10 minutes et veut qu'on retourne jouer. À 11 mois, quand bébé veut quelque chose, on joue encore aux devinettes. Si on est chanceux, il a appris à pointer. À 17 mois, si ma puce geint pour avoir quelque chose, je peux lui demander de "me le dire avec des mots" et souvent la réponse surgit : "pain!", "yait!" (lait), "en bas", "col-col-col" (colle-colle, soit câlin) ou autre. À 11 mois, bébé est en pleine angoisse de séparation et s'en éloigner le matin provoque des crises. À 17 mois, c'est... moins pire.

Bref, des fois je trouve ça dur d'être restée avec ma puce plus longtemps que ne le veut la norme actuelle. Mais la plupart du temps, je me félicite de mon choix, parce que la séparation à 11 mois (ou avant) aurait été beaucoup plus dure qu'elle ne le sera à quasiment 18 mois.

Cela dit, ptêt que si j'avais mis la puce en garderie à 11 mois, il me resterait plus de patience et que j'envisagerais d'avoir un deuxième bébé! lol! ;) On ne le saura jamais. ;p

vendredi 1 janvier 2016

Résolutions 2016

J'ai dû fouiller dans mes propres archives pour trouver les résolutions que j'avais prises l'an dernier (c'est jamais bon signe!). Je m'étais donc fixé les objectifs suivants :

1- Écrire mon roman policier
Bilan : Ahahahahahahahaha!
Traduction : 5 pages, ça comptes-tu?

2- Développer ma carrière d'écrivaine
Bilan : Ah tiens, c'est pas si mal.
Traduction : J'ai donné un atelier pour la première fois, écrit des critiques, reçu plusieurs commandes et me suis fait des contacts intéressants.

3- Élever ma puce de mon mieux, en essayant de ne pas angoisser à chaque fois que je dois prendre une décision.
Bilan : Mamama! Bas! 'Cor!
Traduction : Pour l'élevage, les résultats sont pas pire pantoute. Pour l'angoisse, par contre...

4- Ménager des moments pour moi et d'autres pour mon couple
Bilan : Vive les siestes de bébé et les nuits qui commencent à 19h30!
Traduction : En adoptant la règle stricte "quand bébé dort, c'est le temps de penser à nous", mon chum et moi avons réussi à conserver un peu de vie personnelle et de couple. Pas beaucoup, mais plus que si on avait meublé ces moments-là avec des tâches ménagères!

5- Cultiver zénitude et sérénité
Bilan : Zzzzzzzzzzzzzz
Traduction : Un moment donné je crois que je suis arrivée à un point où j'étais trop fatiguée pour être stressée pour rien. (Faut voir le bon côté des choses! Hihihi!)

Bon, alors bilan mitigé, mais il faut dire que les cibles étaient ambitieuses.

Pour 2016, je vais y aller plus modestement :

1- Rencontrer toutes les dates de tombées pour les commandes acceptées en 2015 (y'en a 5!)

2- Profiter de l'entrée de la puce à la garderie pour m'entraîner au moins trois fois par semaine.

3- Ne pas oublier mes résolutions!

On verra en 2017 si j'ai réussi! ;) D'ici là...

BONNE ANNÉE! :)