jeudi 31 mars 2016

Ce que j'aime moins de la garderie

Hier, je disais donc que j'aime bien la garderie.

Non seulement elle me permet d'écrire, mais ma puce est bien heureuse de socialiser. En plus, la fréquentation d'autres enfants (et l'éloignement d'avec maman) l'a rendue beaucoup plus indépendante. Elle verbalise davantage ses besoins et adore mettre ses bottes toute seule ou lancer ses vêtements sales dans le panier (elle aime aussi lancer sa nourriture, mais ça c'est un autre dossier...).

Cependant, ce que j'aime moins de la garderie, c'est les microbes qu'elle en ramène.

C'est pas mêlant, dans le dernier mois mon chum a pogné le pied-main-bouche (sous la variante "ulcères douloureux à la grandeur de la bouche") et une otite carabinée.

Ma puce? Oh, il lui en faut plus que ça pour être affectée! ;)

(J'ai un bon système immunitaire et, merci aux dieux, ma fille semble en avoir hérité!)

mercredi 30 mars 2016

Enfin!!!

Étant donné notre horaire de garderie un peu particulier (lundi, mercredi, vendredi), le "congé" de Pâques vient de me faire passer une semaine complète avec ma puce.

Une semaine à éviter qu'elle ne se fracture le crâne en tombant des meubles sur lesquels elle a découvert qu'elle pouvait grimper.

Une semaine de crises de bacon (oui, c'est commencé) à chaque fois qu'il fallait la changer de couche, la moucher ou la contrarier d'une quelconque manière.

Et, surtout, une semaine sans écrire!!!

Ce matin, j'avais plutôt hâte de l'envoyer à la garderie! lol! Et à l'entendre chantonner avec enthousiasme le nom de son éducatrice, la hâte était partagée.

Constatation : ma fille et moi aimons beaucoup la garderie! :p

lundi 28 mars 2016

L'antidote à la surconsommation

Quand mon laptop a commencé à faire des siennes, j'ai poussé les hauts cris. Ça ne se pouvait pas! Il était neuf!

Puis j'ai réfléchi. Je l'avais acheté juste avant de tomber enceinte de ma puce. Comme elle a 19 mois, cela lui faisait donc.. 19 mois plus 9... Euh, deux ans et demi.

Bon, pas exactement une antiquité (mon laptop précédent, ma fidèle Bibitte, ayant duré 4 ans et demi), mais pas non plus l'appareil neuf que je m'étais imaginé.

Quelques jours plus tard, on jasait de jiu-jitsu avec une amie (Prospéryne pour ne pas la nommer) et on s'est rendus compte qu'on pratiquait cet art martial (notre second art martial, notre "art martial tout neuf") depuis... 8 ou 9 ans.

Sachant que la surconsommation est souvent motivée par le désir (nourri à coup de pubs) de nouveauté, j'en viens à la conclusion que mon peu de conscience du temps qui passe est l'antidote parfait!

Est-ce que vous êtes comme ça vous aussi? Avez-vous tendance à oublier l'âge des objets ou à perdre de vue le temps qui passe?

mercredi 23 mars 2016

Bilan maladie

Bilan des maladies de la maisonnée :

Mon laptop est remis sur pied (vive mon gars de hardware et sa boutique miteuse, mais si efficace!).

Ma puce est en pleine forme, si on exclut son nez qui coule.

J'ai toujours pas de voix. En prime, je fais de la fièvre, je tousse et je suis congestionnée.

Et mon chum est encore plus malade que moi (fièvre légère, maux d'estomacs, toux et mouchage intensif).

J'en arrive aux conclusions suivantes relativement à la vie de famille :

Un enfant malade, ça fend le coeur.

Un enfant malade et un parent malade, ça fait ben de la job pour le parent qui est en santé.

Tout le monde malade en même temps, ça fait une maisonnée ben tranquille.

Mais deux parents malades et un enfant en plein forme, ça c'est l'enfer! (Elle court vite la petite torpinouche! Pis nous on crache nos poumons après trois mouvements brusques. Sans compter que, une extinction de voix quand il faut s'occuper d'une puce de 19 mois au caractère irracisble qui n'est normalement calmée que par des chansons, c'est pénible!)

Enfin, on devrait survivre.

J'envie mon laptop par contre : j'amerais ça moi aussi qu'on me passe à l'antivirus! :p

lundi 21 mars 2016

De retour de Trois-Rivières

De retour de Trois-Rivières, me voilà avec...

Une puce encore un peu malade (elle a eu une fièvre intense jeudi et vendredi) et crevée de sa fin de semaine sans maman (chambouler sa routine, c'est pas facile).

Un chum grelottant de fièvre (c'est son tour faut croire).

Une extinction de voix.

Je déclare qu'aujourd'hui, tout le monde sera au repos!

mercredi 16 mars 2016

Salon du livre de Trois-Rivières

Je vais être au Salon du livre de Trois-Rivières en fin de semaine!

Samedi, de 12h à 15h, vous pourrez me trouver au kiosque des Éditions du Phoenix, où je signerai mes Hanaken. Puis de 15h à 18h, je serai au stand des Six Brumes (où il risque d'y avoir foule!) pour Le Chasseur et 6 Chalet des Brumes. 

Dimanche matin, je serai de retour au kiosque des Six Brumes, puis de 12h à 15h, je me déplacerai au kiosque des Éditions du Phoenix. 

Ensuite, je vais reprendre la route avec Isa et rentrer voir ma puce!

D'ailleurs, parlant d'Isa, ce salon va être spécial pour nous deux. Depuis qu'on se connaît (ça fait quand même SEPT ans... pas pire pour une amitié qui a commencé virtuellement!) on se promettait de faire un salon ensemble (s'y rendre ensemble, partager la chambre, les repas, coordonner nos séances de signature pour se visiter un brin...). 

Or, quand Isa a publié son premier roman, j'étais enceinte jusqu'aux yeux et plus vraiment en état de faire la tournée des salons. Récemment, Isa a publié un second roman... et là je me suis dit que, malgré la puce qui est encore plutôt prenante, je ne manquerais pas mon coup. Il nous a fallu quelques négociations (Rimouski c'était trop loin pour moi, Sherbrooke les dates adonnaient pas, Gatineau non plus...), mais on s'est finalement arrangées pour se rendre ensemble à Trois-Rivières. 

Donc ne vous étonnez pas si, en fin de semaine, vous croisez deux jeunes femmes qui n'arrêtent pas de papoter et de rigoler. Ce sera Isa et moi, qui profitons à fond de notre fin de semaine et savourons la réalisation de notre rêve.

Isa, chère plume-soeur, on a réussi : on est toutes les deux des auteurs maintenant! :)

lundi 14 mars 2016

Les éditeurs ne sont pas des parasites

L'équipe d'Enquêtes a dénoncé des éditeurs qui abusent de leurs auteurs, en leur demandant de payer pour publier (tandis qu'ils encaissent des subventions destinées à compenser le risque financier qu'ils n'ont pas pris!) ou en ne leur versant pas leurs droits d'auteur.

C'est parfait, il fallait que quelqu'un dénonce ces exploiteurs!

Malheureusement, je trouve que ce qu'on lit le plus sur les réseaux sociaux depuis ce reportage, c'est un rejet en bloc des éditeurs. Un mépris de leur travail. Ce qui revient le plus souvent? Qu'à l'heure du livre électronique, les auteurs devraient s'autopublier sur les plate-forme web et laisser mourir les éditeurs, ces "parasites" et "exploiteurs".

Or, les éditeurs ne sont pas des parasites.

L'éditeur, c'est l'investisseur du milieu du livre. C'est celui qui avance l'argent pour que l'auteur puisse améliorer son livre (et sa manière d'écrire) grâce à la direction littéraire et à la révision, qu'il puisse le doter d'une présentation visuelle intéressante, l'imprimer (ou le mettre en vente sur la plate-forme web de l'éditeur) et bénéficier d'un minimum de publicité. Sans leurs éditeurs, les auteurs ne seraient pas aussi bons, leurs livres ne seraient pas aussi achevés.

Tous les éditeurs ne sont pas aussi bons, aussi motivés, aussi impliqués... mais ils font presque tous le minimum sans lequel les auteurs n'atteindraient jamais un niveau professionnel.

Et l'autopublication en format électronique, c'est peut-être payant pour quelques exceptions, mais la plupart des auteurs ne vendent qu'une poignée d'exemplaires. Pourquoi? Parce que la majorité des lecteurs vont acheter quelques titres, trouver que ce qu'ils ont acheté c'est d'la marde (et les chances sont fortes : la majorité des livres électroniques autopubliés sont bourrés de fautes et n'ont pas été retravaillé!) et abandonner la plate-forme au profit d'une autre... Gageons que lorsqu'ils trouveront enfin des produits de qualité, ils seront le fruit d'un processus éditorial!

La preuve que l'autopublication en format électronique ne nourrit pas son écrivain : on entend parler ces dernières années de best-seller publiés en format papier après qu'un éditeur ait repéré le travail autopublié de l'auteur (le plus connu étant Fifty Shades of Grey...). Tiens, tiens... C'est drôle, mais on ne parle pas de livres imprimés qui deviendraient subitement de gros succès APRÈS avoir été publiés en format électronique...

Je vous laisse méditer là-dessus. Pour ma part, je vais retourner écrire, histoire de rencontrer les délais fixés par mes éditeurs! ;)

mercredi 9 mars 2016

Ordinateur qui gèle

Tsé, quand ça va ben?

Genre vous avez plus de contrats de rédaction et de commande que de temps pour les accomplir. Mais vous vous dites qu'à condition de vous organiser de manière draconnienne et de rogner un peu sur vos heures de sommeil, vous allez y arriver...

Et c'est alors que votre fidèle laptop se met à geler sans raison apparente. La souris bouge encore, mais le curseur ne s'adapte plus, l'horloge ne se met plus à jour, Ctrl+Alt+Delete ne fait rien, vous pouvez fermer le capot, la bête ne se met pas en veille... bref, la grosse merde qui requiert de faire un shut down en sauvage?

Ben c'est comme ça que mon laptop réagissait hier soir.

Une soirée de travail de perdue. À un moment où je ne peux pas me le permettre.

On va espérer que la nuit de repos lui a fait du bien.

Parce qu'après le moteur de la porte de garage, les finances sont un peu serrées. Pas envie d'acheter un nouvel ordinateur maintenant. Ni, surtout, de perdre du temps pour le mettre à ma main.

Mais bon, dans le pire des cas, j'aurai pas ben ben le choix...

Une chance que je suis pas pire assidue sur les backup et que j'ai pu récupérer mes fichiers les plus récents.

(Mise à jour : La nuit n'a pas porté conseil au laptop, qui gèle toujours en mode normal, mais qui réagit normalement en mode "sans échec". Pfffff... Va falloir que je l'amène chez le docteur...)

lundi 7 mars 2016

Tranche de vie (11)

Le moteur de notre porte de garage est décédé il y a trois semaines. Il est parti dans un grand nuage de boucane et quelques petites flammes, ce qui nous a valu une visite des pompiers (au grand plaisir de ma puce, qui aimait bien les lumières des camions).

J'ai donc appelé un peu partout et trouvé un gars pour le remplacer. Ok, j'avoue, comme souvent quand il faut faire des rénovations, je me suis retrouvée à faire affaires avec le seul gars qui a retourné mon appel dans un délai raisonnable. (Les gens qui pensent que les médecins sont tout puissants n'ont jamais cherché un plombier pour changer un chauffe-eau...)

Bref, le gars me rappelle, me dit qu'il peut passer le lendemain pour regarder ça, mais qu'il sait pas à quelle heure. Pas de problème, dis-je, je ne bouge pas de chez moi.

Il passe, me fais un estimé, on signe un contrat, il prend des mesures, il repart en me disant qu'il reviendra le jeudi suivant vers midi.

Ledit jeudi à midi (essayez de dire ça 20 fois ben vite...), il n'est pas là. Je l'appelle. Ah, on dirait qu'on s'est mal compris (me semble, ouais!), il doit passer le vendredi. Il s'excuse (c'est déjà ça) et me demande si ça ira. Pas de problème, dis-je, je ne bouge pas de chez moi (mais je vais devoir annuler un dîner avec un ami...).

Le vendredi, il se pointe et commence les travaux. Oups, il a mal pris une mesure. Va falloir qu'il commande une nouvelle pièce. Qui arrivera... le jeudi suivant. Il l'installera dans la journée, me dit-il. Est-ce que je serai là? Pas de problème, dis-je à nouveau, je ne bouge pas de chez moi.

C'est alors que le gars me regarde, étonné, et me demande ce que je fais dans la vie pour travailler de chez moi comme ça. (Puisqu'il est souvent passé lors de journées où la puce était à la garderie).

Je lui réponds que je suis écrivaine.

Lui - Et ça paye bien?

Ô question classique.

Moi - Ben vois-tu, je viens de recevoir un chèque pour mes droits d'auteur de l'année dernière.

Il hoche la tête, visiblement curieux de la suite.

Moi - Et ça couvrira exactement le montant de ta facture.

Il a eu la décence d'avoir l'air gêné. Mais j'ai pas eu de rabais.

Oh well, une fille s'essaye! :p

(Pour les curieux, il s'agissait de mon chèque du DPP. Pfiout! Sitôt encaissé, sitôt envolé.)

mercredi 2 mars 2016

Et l'écriture dans tout ça?

Mine de rien, depuis que ma puce est entrée à la garderie, je ne fais pas juste lire des articles de mode, tomber malade, savourer du café chaud et me prendre pour un lutin du Père Noël.

J'écris, aussi. Beaucoup même.

J'ai produit deux nouvelles durant le mois de février. Un total d'environ 10 000 mots. Faisait longtemps que je n'avais pas écrit autant!

Le départ a été lent : au début j'avais du mal à écrire 1000 mots par jour, même en y consacrant la journée entière (dire qu'il fut une époque où j'ai participé au Nanowrimo!). Là, doucement, mes "muscles" littéraires se réveillent. J'atteints mon millier de mot entre une brassée de lavage, un entraînement et un peu de popotte. Vendredi dernier, j'en ai même pondu 1500, mais j'arrivais en fin de texte, j'ai toujours un regain de productivité dans ce temps-là.

J'espère que mon rythme va continuer à s'améliorer.

En attendant, mes journées d'écriture ont une conséquence que je n'attendais pas : je perds (enfin) un peu de poids. Faut dire que je suis retombée dans ma "diète d'écrivain", celle qui consiste à prendre un bon gros déjeuner, puis à oublier de diner! hihihihi

Allez, je me remets au travail, il me reste encore... beaucoup beaucoup beaucoup de mots à écrire pour atteindre tous mes objectifs dans les temps!