lundi 6 juin 2016

Se renouveler

Ça fait quelques fois que je lis sur Facebook des auteurs qui se plaignent qu'ils ont voulu "se renouveler" en s'essayant à tel ou tel genre, mais que, visiblement, ledit genre ne "pogne" pas.

À chaque fois, je me retiens à deux mains pour ne pas leur faire remarquer que...

"Se renouveler", ça ne veut pas dire "s'essayer à écrire dans un genre qu'on ne connaît à peu près pas, après avoir lu un bouquin et vu deux films s'en approchant".

Et rare sont les genres qui ne "pognent" pas, mais c'est vrai que les amateurs de genre remarquent vite quand l'auteur ne sait pas ce qu'il fait et abandonnent aussitôt la série de bouquins.

Ouf! Ça fait du bien d'en parler!

Qu'est-ce que vous en pensez?

5 commentaires:

Frédéric Raymond a dit…

On écrit parfois en se disant « le monde va vraiment aimer ça ». Mais dans le fond on en sait absolument rien. À moins d'avoir un nom qui vend (dans ce cas c'est vrai que le changement de genre peut avoir un impact), on ne doit pas s'attendre à vendre, faut travailler la vente. Vendre un livre est un combat. C'est pas parce qu'un livre existe que les gens vont vouloir le lire ou qu'ils vont tout simplement en entrendre parler.

Gen a dit…

@Fred : En effet, il y a toujours une question de marketing (ah, maudit marketing), mais je pense que même un auteur qui ne travaille pas particulièrement ses ventes peut s'attendre à vendre un minimum, peu importe le genre, si le bouquin est bon et crée son effet de bouche à oreille. Cependant, si le bouquin est mauvais (ou que sa C4 est un ramassis de clichés, ce qui arrive souvent quand un auteur s'essaye à un genre sans le connaître), c'est sûr que là, sans grand renfort de marketing, ça vendra pas.

Isabelle Lauzon a dit…

Bien, dans ma tête, "se renouveler", ça devrait vouloir dire "essayer des affaires nouvelles". Ce qui n'a pas tant que ça de rapport avec le résultat finalement, on essaie et on voit.

Le problème bien souvent dans la vie, quand on est déçu, ce sont les attentes. À la minute où on met ses attentes au plus bas niveau possible, ça évite souvent bien des déceptions. Pour le reste, bien "pogner" ou "ne pas pogner", bien souvent, c'est une histoire de timing aussi (je suis d'accord pour la qualité et la connaissance de ce qu'on fait, mais c'est pas toujours de la faute des pauvres auteurs). Il y a le marché aussi, les lecteurs, les modes, le hasard. On n'a pas toujours beaucoup de contrôle là-dessus.

Mais si on veut frustrer dans la vie, ah ça, y a plein de moyen d'arriver à ce résultat! Personnellement, j'aime mieux essayer des affaires et voir ce que ça donne... :P

Daniel Sernine a dit…

«Nous en penser le plus grand bien.» :O/

Gen a dit…

@Isa : En effet, si on veut être frustré dans la vie, devenir auteur et espérer être riche, c'est une bonne manière d'y parvenir! lolol! Tu as un bon point je pense quand tu dis que "se renouveler", ça doit se faire sans attente, pour le plaisir d'essayer quelque chose de nouveau. :)

@Daniel : Tu as mal lu j'pense! :p (Ah ah, pour une fois que la faute était dans le billet, là j'ai pu la corriger! hihihi! :)