mercredi 6 septembre 2017

Ah, la technologie

Tiens donc.. j'avais planifié un billet pour hier, billet qui annonçait la première suggestion du Club de Lecture de la République du Centaure (pour faire une histoire courte : je sais pas pour vous, mais moi après avoir lu le texte de Caroline-Isabelle, j'ai tout de suite commandé le roman!). Cela dit, on dirait qu'un bug informatique l'a dévoré...

Je pourrais blâmer Blogger, mais...

Je sais pas si je vous l'ai déjà dit, mais mon père a travaillé en informatique pendant la majeure partie de sa vie. Mon chum est en informatique. J'ai un cousin en informatique. Les deux parents de mon chum sont des retraités de l'informatique.

Et ce que je retire de leurs anecdotes sur le milieu de l'informatique, de la programmation et des technologiques de l'information, c'est que...

Au lieu de chialer quand ça plante, on devrait s'émerveiller quand ça marche! Hihihihihi!

(Dans ce cas-ci, j'aurais dû mieux surveiller Blogger quand j'ai enregistré mon billet. J'avais cru voir un des messages d'erreurs bénins parfois causés par mon navigateur, mais j'ai fermé la fenêtre trop vite. Tttttt... Je sais pourtant qu'il faut toujours lire les messages d'erreur!)

Je ne sais pas si vous en êtes conscients, mais la plupart des logiciels qu'on utilise ont été développés en deux fois moins de temps qu'il n'en aurait fallu, à partir des besoins exprimés par un patron qui ne connaît pas le travail de ses employés et qui discutait avec un analyste qui n'a pas programmé depuis des années. Le tout a ensuite été développé, de peine et de misère, par des consultants informatiques sous-payés qui travaillaient avec des technologies mal foutues, parce que c'était moins cher que de tout programmer de zéro ou de payer la technologie un peu mieux faite. Dans la majorité des cas, les tests seront faits à la va-vite, parce que rendu là, le projet sera déjà très en retard par rapport aux promesses irréalistes faites au client.

Après ça, y'a plein de gens qui s'étonnent quand un truc s'informatise et que mon chum et moi attendons un an ou deux avant d'embarquer dans la vague. O.o

Pis pourquoi, une fois embarqué, on ne passe pas vite à la technologie suivante... :p

2 commentaires:

Claude Lamarche a dit…

Tu ne m'enlèves pas mes illusions, mais rien pour mettre l'informatique sur un piédestal non plus!
Je n'ai pas tes antécédents familiaux, je dirais plutôt le contraire. Personne chez nous n'était enthousiaste devant le nouveau langage du DOS... sauf mon frère. C'est lui qui a eu le premier un ordinateur Osborne
http://idata.over-blog.com/0/01/53/72/osborn1-1.jpg
Au journal, il nous tapait sur les nerfs à force de s'extasier devant les possibilités, la vitesse d'exécution, genre ça se fait en un claquement de doigt!
Aujourd'hui, je n'en sais pas autant que lui, il me dépanne encore souvent, mais je n'aurai jamais sa confiance dans la sécurité de la bête.

Gen a dit…

@Claude : Remarque, on a beaucoup d'amis informaticiens qui s'extasient devant les dernières bébelles, sautent sur toutes les nouvelles technologies (et sacrent quand ça plante), etc. Mais ce sont tous des informaticiens de "première génération". Et leurs parents font de la résistance intense au changement! lol!

Pour mon chéri et moi, la bête n'a jamais eu des airs de nouveauté, on a grandi avec elle, on ne se souvient pas d'une maison sans ordinateur (chose rare pour des mi-trentenaires), alors, oui, elle va vite et non, on ferait pas tout à la main, mais des fois y'a des trucs pour lesquels la bête n'est pas encore au point, alors on attend qu'elle le soit.