vendredi 2 février 2018

Multidisciplinaire

Je lisais récemment des articles sur divers artistes multidisciplinaires, qui allient souvent l'écriture à un autre médium, par exemple la photo ou la peinture.

Et alors, ça m'a frappée.

Personne ne s'étonne que ces artistes touchent à plusieurs disciplines. Au contraire, on chante leurs louanges, leur créativité sans borne, on leur demande comment un art influence l'autre, ce que chacun leur apporte...

Alors pourquoi, dans le domaine littéraire, semble-t-on s'attendre à ce qu'un écrivain choisisse un genre, un style, un public, ou même une longueur de texte et s'y tienne ensuite?

Je réclame le droit d'être une écrivaine multidisciplinaire, bon! :p

8 commentaires:

Claude Lamarche a dit…

Ça dépend qui demande quoi à qui.
Aux artistes peintres, souvent ce sont les galeristes qui demandent que le style de l'artiste soit le même de tableau en tableau... pour que les clients reconnaissent la "signature" de l'artiste. Évolution oui, mais pas trop de changement, surtout pas du figuratif à l'abstrait.

Alors pour les écrivains, qui leur demande de toujours écrire dans le même style?
L'éditeur? Pourtant, dans les bibliographies, on voit souvent: nouvelles, essais, théâtre, jeunesse. Et même auteurs de chansons.

Écoute-les pas, fais ce que tu aimes.

Gen a dit…

@ClaudeL : En fait, on dirait que la pression de "faire pareil" vient surtout du public. Ou de la peur de "perdre son public". Mais merci de m'encourager à faire à ma tête! ;)

Anonyme a dit…

Moi, je me suis donné le droit d'écrire ce que je voulais. À partir de là, je suis chanceux parce que mes livres sont publiés et achetés même si je change de style. Les lecteurs sont toujours contents de découvrir mes différents textes, et ce, peu importe leur longueur. Ça va de soi que nous sommes multidisciplinaires!

Gen a dit…

@Anonyme : Ce commentaire aurait eu encore plus de poids s'il avait été signé. Mais je crois moi aussi que la plupart des lecteurs sont heureux de découvrir des genres et des styles différents, surtout s'ils viennent d'un auteur qui leur a donné confiance par son sérieux et son application à raconter de bonnes histoires. En cette époque où le cinéma s'ingénie à nous servir des suites et des remakes, je crois que c'est doublement important.

Une femme libre a dit…

Tu devrais écrire pour les petits enfants. Me semble (me semble pas, je suis certaine!) que tu serais bonne là-dedans aussi. Tu pourrais tester à mesure avec ta fille. C’est souvent une littérature éclatée, l’écriture pour enfants et bébés. J’en lis beaucoup et j’ai autant de plaisir que les petits.

Gen a dit…

@Femme libre : J'ai écris quelques trucs pour ma cocotte (j'en ai même illustré un malgré mon absence de talent en dessin), mais je ne suis pas sûre que c'est pour moi. Je suis pas assez éclatée, justement. Et je pensais que j'aimais la forme courte, mais... ish! L'album moyen fait 500 mots! Y'a court pis court!

Une femme libre a dit…

Ouin, j’ai comme un vague souvenir qu’on avait déjà parlé de ça (la littérature jeunesse) et qu’évidemment tu m’avais fait la même réponse. Je m’en viens radoteuse et je ne m’en rends compte qu’après. Promis, je n’en parle plus!

Gen a dit…

@Femme libre : C'est pas grave! ;) Cela dit, y'a eu une époque où ça ne m'intéressait pas du tout. Là, je m'essaie un peu (surtout parce que j'aimerais bien écrire un truc dont ma fille pourrait profiter), mais je crois que j'ai juste pas ce qui faut.